Pépette Show

Pépette Show

Dérision


Put*in de dimanche

Il y a de ces dimanches, qu’on chéri parce qu’on va rester au lit toute la journée. Dans ces moments là, Je ressemble toujours à s’y méprendre, à une larve ou à une héroïne de Confessions Intimes qui auraient répondu à l’appel à témoin « Mon mec me regarde plus et il fait du catch ».

 

Ces jours là, on nie tout principe d’hygiène en restant en pyjama, pas douchés et bienheureux d’avoir une saison entière de Heroes à rattraper… Coquillettes au macaroni ? Oh j’ai oublié mes clopes en bas… Tu peux y aller… steuplé ? J’ai été cherché le sel tout à l’heure… et un jour je suis allée chercher du Fervex à la pharmacie alors qu’il y avait un reportage sur le requin marteau que je n’avais vu que 8 fois alors hein !

 

La flemme, même la sieste crapuleuse, est un sorte de doux câlins, pas d’insultes ni de « retourne-toi espèce de… ». Passer du temps dans ses bras, au chaud, comme une bouffonne de 14 ans qui expire du rose avec marqué « Wahou trop cool de Keum ».

 

Ah, c’est l’heure du traditionnel Japonais, livré juste avant de se mater Terminator III… Sales oui, mais organisés. Tout est en place, clopes, vin… On attend que le livreur sonne pour s’empiffrer de makis.

Ca sonne, le téléphone que je n’allume jamais le dimanche, sauf si on est livré car l’interphone ne marche plus. Arf c’est ma petite sœur, mais je réponds quand même, je suis d’humeur potins, je suis d’humeur amoureuse, je suis d’humeur légère.

 

Ma marraine, ma tante est morte.

 

Les pompiers viennent d’entrer chez elle car nous n’arrivions plus à la joindre depuis quelques jours.

 

« Vous êtes la seule parente actuellement sur Paris, on va peut être avoir besoin de vous Mademoiselle pour l’identification, ça fait surement une semaine qu’elle est décédée, on vous attend la police est sur place »

Il y a de ces dimanches, ou un pan de votre cœur s’écroule. Et c’est dans un taxi, qu’on s’apprête à s’occuper du décès d’une dame un peu trop jeune pour partir. Il y a de ces dimanches où une famille en pleure compte sur votre robustesse pour gérer. Pour être dans l’appartement, pour effectuer le constat, pour ne pas pleurer, ne pas vomir, résister à l’odeur et gérer parce qu’elle le méritait. On se découvre une force et un courage, mais aussi une froideur. Rassurer les gens par téléphone, ne pas pleurer, s’appuyer un peu sur lui et se dire que ça va aller.

 

Répondre aux questions, ignorer des réponses, mourir entourée de ses deux chats, seule, ça ressemble à sa vie et on réalise qu’il n’y a rien de plus triste. Puis sa petite table, avec son couvert dressé, les photos de famille… Tout ça me donne envie de gerber.

 

Dans ces moments là, on a aussi envie de rire, les nerfs surement. Baptiste hier a twitté du commissariat : « Soirée mortelle ». C’est de ça dont j’avais besoin, rire. Quand tu te retrouves au poste à deux heures du matin, que des flics se préparent une raclette ( ?) et que pour changer de sujet on se remémore ce sketch des Inconnus, tout devient très drôle, jusqu’à ce qu’une fliquette sorte « Putain la raclette ça sent vraiment la mort ».

 

Il y a de ces dimanches où tu rentres avec deux chats apeurés, où tu te couches dans ton lit, où tu sais que rien ne sera plus comme avant, tu reprends la position initiale, dans ses bras et tu t’endors… mal.

 

Il y a de ces lundis, où tu t’autorises une larme et c’est un flot qui vient. T’as pas envie de parler, t’as envie d’écrire. Tu lis les commentaires de ton blog, tu ris, de bon cœur vraiment… C’est comme ça qu’on avance.

 


23/06/2019
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En amour y'a pas mieux que Brel !

Y’a le célibataire masqué qui par son texte « c’est quoi l’amour » (vachement mieux foutu que l’émission de TF1)  m’a fait gamberger hier soir, alors qu’après une énième journée de 12h, je n’aspirais qu’à une chose, me vautrer devant Confessions Intimes et manger un truc sale, vraiment très sale.

Je me disais, « putain mais il a grave raison, ça veut rien dire aimer »! Il y a 12 000 degrés, couleurs, façons. On dirait  que la question  « tu m’aimes ? » ne peut recevoir comme réponse satisfaisante qu’un « oui » alors que ça se trouve ce « oui » veut juste dire en réalité  « Oui, je t’aime, j’aime les Big Mac et l’odeur de pêche de l’adoucissant de ma mère».

Alors ça m’a amusé de voir que, chronologiquement j’ai aimé fort, mais toujours différemment. Avec moi, c’est plus du : « a quel âge je t’aime ». J’ai dit « je t’aime » à 5 garçons dans ma vie de mes 6 à mes 26 ans.

6 ans : Je suis tombée amoureuse pour la première fois à 6 ans. Il s’appelait comme le chien de la chanson de Nino Ferrer. Ça a duré jusqu’à nos onze ans en Cm2. (Quand il a embrassée cette pute de Karine. A en classe de mer !). Dans le genre lover, les enfants sont des psychopathes, façon Village des damnés. Je crois que c’est lié à l’absence de cul qui rend les relations à dix ans quand même plus chiantes (enfin sauf dans le nord). Du coup on fait des petits drames, des caprices de rien. « Pourquoi t’as tiré la couette de Nelly à la récré ?» (LE Truc qui te reste en travers de la gorge toute l’après midi). Le lendemain tu te pointes avec 72 couettes sur le crâne et du vernis sur les pattes,  t’as l’air d’un Yorkshire élevé par une octogénaire  en manque d’amour. Moi à huit ans, j’ai arraché un cheveu de Mirza pour le mettre dans une boite pyrogravée avec un chien loup dessus… Petite fille inquiétante que j’étais.

Niveau: Glenn Close dans liaison fatale : 100%

Force de l’amour : Jusqu’à l’univers, plus que ma mère et mes pendentifs tototes.

12 ans : En vacances d’été, chez des amis de mes parents, je traîne avec des « grands », enfin je fais croire à tout le village que j’ai 14 ans, et vu les seins que je me paie déjà, ça marche. C’est l’époque des mensonges débiles « Ouais, ouais, en fait j’ai un ceum, il vit avec ses parents à Beverly Hills. Parfois il prend le train juste pour aller au macdo’ avec moi », « Ouais ouais, je vis à Paris, ouais parfois je croise Johny Halliday ou Charlie et Lulu à la boulangerie, ouais mais quand t’es parisien, t’as l’habitude ».  Bref, je suis tombée amoureuse de Silvère, ma mémoire étant fidèle, Silvère était le beau gosse du groupe d’ado, mais aujourd’hui, je ne me souviens que d’un garçon fort boutonneux, avec des bagues, très maigre et caché dans un sweet Charlotte’s Hornett. On est sorti ensemble (passé au moins 32 heures non stop à s’embrasser avec la langue, en tournant bien sûr), puis à la fin de l’été, il est parti. Il ventait fort ce jour là, je pleurais à chaudes larmes le poing vengeur vers le ciel… « bouhouuurquoi bon dieu, je ne t’oublierai jaaaaamais». On s’est écrit, j’étais censée entrer en seconde, je lui ai écrit un « ah c’est ma dernière année peinard, l’an prochain, le brevet ! » EPIC FAIL.

Niveau: Jim Carrey dans Menteur Menteur : 100%

Force de l’amour : Puissance 4, Big Bisouslove bien baveux.

15 ans : Alors là c’est du lourd, j’ai été amoureuse UN AN de mon meilleur copain. En fait je voulais sortir avec lui, alors comme tout le monde voulait se le faire, je suis passée par la porte de derrière : BIENVENUE DANS LA CASE : AMITIE, RESTEZ ASSIS ET PATIENTEZ ! Tu manges au grec avec lui, tu rigoles, et tu lui arranges des coups avec tes copines. Mais nan t’es pas conne, c’est ta tactique. Tu pleures le soir sa race, tu souffres et tu regardes ton poster Roméo+Juliet avec Léonardo Di Caprio (qui ressemble bien sûr à s’y méprendre à Yohan). Un jour dans un avion retour pour New York (nos voyages de Classe, c’était vraiment énorme !) tu lui avoues tout. Lui te parle d’ « amitié qu’il ne faut pas gâcher » tu ravales ta fierté et pense sérieusement à ouvrir les portes de secours. La perspective de mourir aspiré dans ton saut par le réacteur d’un Boeing 747 te fait changer d’avis. Tu sanglotes en silence, enfin assez fort pour que TOUT l’avion sache que tu souffres. Les vacances passent, tu reviens un peu bonasse à la rentrée, tu sors avec un vrai beau gosse majeur qui vient te chercher en scooter à la sortie de lycée et là Yohan il te sort un « euh… euh… je crois que je suis amoureux de toi ». Ça a duré 3 ans, et c’était joli, enfin j’ai connu l’enfer de la jalousie, des crises de larmes et le départ façon « tout est fini » tous les week end. Un premier amour se doit d’être passionnel. Mais je me suis barrée à la fin, il m’a quand même foutu une crampe dans un avion !!! (Ça et puis j’étais en fac d’histoire, dans une promo plus que tentante).

Niveau Juliet dans Roméo et Juliet : 100%

Force de l’amour : Celle du premier amour inoubliable, avec plein de morve dans le nez aussi.

20 ans : Argh les filles vont se reconnaître. L’amour destructeur, l’amour pour l’enfoiré affectif. Hey oui, là c’est de l’amour « tu es mon tout et je m’oublie, parce que tu es le plus génial du monde ». Putain, deux ans avec un mec qui te diminue, parce qu’il a un père psy et philosophe, qu’il croit qu’il a TOUT compris. Qui fait tomber une à une toutes tes assurances. Tu l’aimes, mais avec lui t’as peur de tout : qu’il finisse par te quitter, c’est vrai il est trop bien pou toi. Bon ok, sexuellement ce n’est pas le plus chaud, puis parfois ses raisonnements ne sont emprunts que de manipulation intellectuelle, mais rhô, il est charismatique, grand, méchant avec le reste de la terre et même toi. Vous vous séparez 4 fois, tu lui tapes des crises à propos de sa meilleure amie. T’as l’impression qu’il se passe un truc entre eux. Aujourd’hui ça fait presque 7 ans qu’ils sont ensemble. T’es heureuse d’être sorti indemne. Mais t’as morflé et tu passes  l’année suivante ce  à coucher avec tous les types gentils et sexy qui passent, syndrome aime moi / baise moi.

Niveau Mickael Douglas dans The Game : 100%

Force de l’amour : Pas si fort que ça, mais le mirage est ENOOOORME.

22 ans : Ca fait 4 ans qu’il est dans ta vie, dans l’ombre, il fait le meilleur ami, mais il t’aime tu le sais. Un jour tu te dis : pourquoi pas ! Tu sors avec lui et tout s’enchaine très vite, t’es amoureuse folle : présentation à la famille, emménagement, chien, projets, fiançailles, pacs. Ca c’est quatre ans d’une vie, rythmée de grosses crises de fou rires, de drames, de vrais problèmes de grands. Tu l’aimes, tu l’aimes et un jour juste tu l’aimes. Il te manque le petit truc du début. Il est redevenu celui qu’il a toujours été le meilleur des amis du monde. Alors tu t’éloignes, mais tu sais que lui et toi ce sera jamais fini

Niveau Zazie Les meilleurs ennemis du monde 100%

Force de l’amour : à la vie à la mort.

26 ans : Tu commences ton couple par un « ne faisons pas les mêmes erreurs ». Tu parles beaucoup et te prends la tête sur rien. C’est de l’amour mure, pure. C’est ce que je vis en ce moment, c’est comme un phare ce mec. Y’a beau y’avoir une tempête, t’as beau te prendre des litres d’eau dans la gueule, t’arrive au port toute cassée et il te sort « aller on va se prendre un verre tout ira bien ». C’est  cette façon d’aimer que j’aime, celle qui n’a ni besoin d’engueulades  théâtrales, celle qui n’a pas besoin de disputes pour rendre la baise démentielle, celle qui n’est pas faite de faux semblants « si si chéri, je te jure que le matin j’ai du gloss naturellement sur les lèvres » « Moi fidèle ?? Bien sûr ». C’est de l’amour même que t’as pas besoin de croiser les doigts dans le dos quand tu promets. Ça rend heureux, léger. Bien.

Niveau Vanessa Paradis meet Johny Depp

Force de l’amour : Sincère et profond. Vrai.

Il est hors de question que je finisse sur cette note limite trop kikikoukouckikimonchatquejaimeuhhihih. Ce genre de bilan c’est cool à faire, je pense le refaire pour le cul. Tu ne suces pas pareille à 20 ans qu’à 26, ce qui est drôle c’est que plus on vieillit, plus nos certitudes tombent une à une. Si on m’avait parlé de sodomie à 17 ans, j’aurais peut être été moins enthousiaste. Peut être que la seule maturité que j’accepte d’acquérir dans ma vie c’est celle des sentiments, et celles du fion aussi, mais ça va de paire non ?

 


08/02/2020
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Les 7 secrets capitaux

 

J’ai été taguée par ma copine Nadia. Tu sais ma copine mannequin, photographe, et maquilleuse. Oui celle qui fait des fuckin’ sushis et qui est gentille. Oui oui, celle qui m’a prise en photo en faisant croire à tout le monde que j’étais une grosse bombe. Oui elle est très drôle, oui, une fille simple et naturelle….halala…

Parfois je me demande comment je fais pour être amie avec, tellement elle est trop bien. Ah oui, elle a ce supplément d’âme qu’ont les gentils… on ne peut que l’adorer… Hum… Pute !

Bref, elle m’a taguée  et ça faisait bien longtemps que je n’avais pas vu de chaine sur les blogs, puis vous avez tellement été concerné dans les derniers commentaires (d’ailleurs je vous ai tous répondu) que je me suis dit allez, pour Noël, cadeau !

En fait j’ai été nominée « Awesome blogueur ». Le premier mot jsais pas ce qu’il veut dire, mais je peux vous dire ce qu’il m’évoque : un pudding  avec de la chantilly rose dessus et des ptites noix caramélisées… Va savoir pourquoi. Donc je devrais vous avouer  7 trucs que vous ne savez pas sur moi, mais je fais que ça ici, moi, de vous parler de moi moi moi.

Heureusement je suis une fille pleine de ressources. J’ai réfléchi longtemps, très fort, tout rouge…

 

1.       Mon sapin de noël :

En ce moment quand je le regarde, je me dis que je suis vraiment une vielle garce de l’ouest d’avoir commandité le meurtre de ce pauvre arbre qui faisait chier personne a fabriquer sa sève et servir d’urinoir aux chasseurs. A cause de moi, il a été cisaillé, exporté et trône désormais  au milieu de mon salon, maquillé comme un travesti qui a passé la quarantaine.

Quand je bois mon café le matin, je le regarde agonisant, perdant ses épines, affublé de 98  boucles d’oreilles alors qu’il a même pas d’oreilles. Mon sapin a l’air d’avoir été violé par Valérie Damidot. J’ai honte.

L’année prochaine je ferais une chaise de noël, ces putes le méritent :

 

2.       Quand je dors avec quelqu’un, je ne supporte pas de me réveiller avant. Faut savoir que je suis un ours le matin, qu’il me faut mon café parce que « aaah sa race d’afghan,  j’ai encore rêvé que j’étais une citrouille d’Halloween et qu’on avait oublié de me mettre une bougie. Vexée j’allais chez ikea et il ne restait plus qu’un chauffe plat parfum canard wc … »

Bref, quand je me réveille avant, j’ai super hâte que l’autre sorte du lit pour bavarder, et comme l’autre c’est le même ours que moi, je m’’ennuie et je boude. Bref, le matin chez nous ça ressemble pas à une pub Ricorée des années 90… Ceci dit, capillairement, heureusement.

 

3.       Mon doigt préféré c’est l’index. J’ai longtemps hésité, un an au moins. Mais tout le monde aime :

Son petit doigt « hihi trop mignon »

Son annulaire « hihihi c’est la place de ma bague 178 carats »

Son majeur « Hihi jsuis un gros rebelle  jfais des doigts »

Ou son pouce « hihihi j’adore ma vie »

Dans tout ça l’index c’est le parent pauvre de la main. J’ai donc décidé de le préférer aux autres. C’est dit.

 

4.       Je ne crois pas que l’amour dure trois ans, je lis avec intérêt les études sur le sujet et je dois avouer que le cycle : « passion, tendresse, ennui » est réaliste. MAIS cette demie mort annoncée je la refuse, après tout, même si la chimie en a décidé autrement, j’ai envie d’user de naïveté et de créer mon propre cycle de 72 ans« envie – passion – passion –bonheur – shockobons –sexe  -  fruit de la passion j’aime quand tu touches – mariage – boule de neige – tokyo – chantilly – sexe –plan à trois – oh vas y francky c’est génial … ».

 

5.       J’arrive à écarter tous mes doigts de pieds simultanément et à faire dire bonjour à mes deux petits petits doigts pieds ». (Information capitale en cas de panne de voiture, d’idées, besoin de diversion avec ma banquière etc. )

 

6.       J’ai eu moins de mecs qu’Amanda Lear… ça m’aide à penser que peut être, à son âge je ressemblerais plus à grand-mère feuillage qu’à un bresilien.

 

7.       Jte dis paaaaaaas.

 

Euh alors il faut que je refile le loupiau, à d’autres blogueurs, mais  plus personne ne répond aux chaînes depuis 1845, même quand tu menaces de mort et de malédiction sur 78 générations… 

 

 


06/12/2019
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De la nullité absolue d’être une fille… d’un point de vue biologique

Aaaaaaah achevez-moi, tuez-moi, pitié, mon dieu et plein d’autres trucs mystiques. Je déteste être une femme, deux semaines par mois, soit la moitié du temps… Oui, je parle des règles, de ce truc dont on ne dit pas le nom, les règles c’est le Voldemor de biologie. Alors pour éviter de mettre mal à l’aise le sexe fort, en nombre ici, posons les mots et n’en parlons plus, histoire de dissiper tous les malaises. Non mon petit chat, ce n’est pas sale : Menstruation, sang, caillots, ovules morts, tampons, serviettes, fuites, ragnagna (certaines disent VRAIMENT ça), cuni….

 

Pour rassurer les femmes qui me lisent et qui ont la chance de ne pas être encore pubères, quand je dis DEUX semaines, c’est le temps durant lequel mes hormones me jouent des tours, pas la durée des Anglais, qui ont la chance de se barrer au bout de quatre jours. Mon problème, mon drame, se produit une semaine avant les hostilités…

 

Le fuckin prince, fuckin chanceux s’est éclipsé pile au moment propice. À la base, je suis une bonne pâte gentille, sympa et pas trop chiante au quotidien…MAIS je me transforme à ce moment-là en espèce de fleur fragile, à la larme suractivée… lèvre inférieure tremblante en cas de contrariété : mode on. Je suis une grande fille, donc je fais profil bas, d’ailleurs mon mec s’inquiète parfois et me sort son traditionnel « bah, qu’est ce qui t’arrive, je t’entends plus, tu fais ta gentille, qu’est-ce que t’a cassé ?».

 

C’est quand je commence à insulter la mère du grille-pain qui a trop grillé mon pain -ce con-, que je réalise que les hormones sont de belles salopes et que si j’en croise une, un jour, une qui a le malheur de ne pas être microscopique, elle va passer un putain de quart d’heure.

 

Comme certaine l’auront compris à mon ton, j’ai passé la phase prémenstruelle hyper sensible, pour entrer dans la semaine rouge, la semaine qu’on marque dans nos agendas, celle qu’on déteste, mais qui un jour nous manquera, la semaine du « me cherche pas toi là-bas ».

 

C’est le moment où tu sens dans ton corps que ça bout, tu la sens monter l’envie de crav’mager tous les types qui matent la seule tenue dans laquelle tu es à l’aise : celle d’Eve. Dans la série je déteste : bah je déteste être une fille d’un point de vue biologique.

 

On ne pourrait pas remplacer l’écoulement de litre de sang par, je sais pas moi, du pollen, des sporanges, des gamètes où tous les trucs que font les plantes ? Elles se reproduisent les plantes, mais elles ne mettent pas de couches pour dormir elles… Toutes de putes.

 

Bon pardon pour le ton, j’admets être à cran, mais certaines savent ce que c’est. En fait -chez moi- c’est comme si y’avait une petite voix aigue, pire, une voix de conteuse québécoise, qui te répéterait à longueur de journée : pleures, vexes toi, han t’es moche, fait chaud hein, tu les sens tes trompes de fallopes, hihi c’est l’heure de te changer…

 

Alors oui j’ai chaud, dehors il fait 32°, dedans 39°. Ma peau brille, mon cheveu est cassant comme de la paille… Mais c’est pas le plus chiant je vous jure. Le pire c’est que les hormones agissent directement sur le moral, je sais que c’est normal, biologique…. Mais je ne m’y fais pas. Les hommes ne vivent pas ça et je suis ravie pour eux, j’aimerais pouvoir avoir juste une queue et manger du poulet devant un match de hockey.

 

Chez les femmes, certaines souffrent physiquement, d’autre ça ne change rien à leurs vies et s’en accommodent très bien… Puis y’a celle comme moi, qui ne supportent pas mettre des culottes de grand-mère, qui ne supportent pas avoir mal au « bas du ventre » comme je dirais pudiquement, qui pleure parce que quand même cette pub pour café grand-mère, elle est vachement jolie.

 

C’était mon coup de gueule à dame nature, c’était le cri douloureux d’une femme qui le paie bien le fait d’être une fille est donc qui a certes le droit à de nombreux avantages (on me tient la porte, on me dit « ouh gazelle », les boîtes de nuit sont gratuites… HAN TROP BIEN) mais l’addition c’est une semaine et demie de border line style… Mais dieu merci, la sodomie m’est d’un grand réconfort. (Au passage coucou Papa, qui m’a appris récemment que « Bah oui ma fille je lis ton blog, mes potes aussi d’ailleurs…-_-)

 

PS : Je déteste la pub qui passe en ce moment « Lalalala pour mettre un tampon Nett, on a besoin de ses doigts lalalala »… AAAAAAAAAAAH.

 


31/10/2019
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Le pouvoir des cuticules

Je suis célibataire… Enfin ça veut juste dire que pendant 15 jours, le fuckin’ prince charmant est parti bosser quelque part loin loin loin loin dans un pays où les filles mettent leurs mini-sacs imitation Vuitton autour du cou, là où le Pastis ils disent que c’est bon, là où y’a du sable… La chance. Ma grande consolation sera qu’il y bosse comme un fou (i’m a bitch) parce qu’il est comme ça le fuckin, il fait rien à moitié… Sauf peut être les parties de baise de huit heures.

 

Rien à voir, mais j’ai un ptit coup de blues. Rien à voir avec l’absence de sexe déchainé, de bisous le matin, de « t’es trop belle » alors que je ressemble à un baba au rhum… rien à voir du tout… *sifflotons en cœur devant ma mauvaise fois*

 

Plus sérieusement, suis-je de celle qui sont accro à leurs mecs ? Je ne pense pas, pour la simple et bonne raison qu’être seule j’aime bien. Sans s’en rendre compte, quand on vit avec quelqu’un y’a plein de petit truc qu’on fait pas genre gueuler : « Ouais troooop bien une rediff de Chips », faire des galipettes nues dans les escaliers, compter ses chaussures… Et pleins d’autres trucs rigolo avec des pinces à épiler, des orgies de bouffe qu’on mange à poil devant des reportages animaliers, même que si t’as du ketchup sur le nez c’est pas grave..

 

Bon tout ça moi je le fais aussi devant lui, mais il doit rester une part de mystère entre lui et moi, un truc qu’on n’ose pas… je sais pas.

 

C’est chiant hein les blog perso… Moi Moi Moi… Alors voici un bout de texte que j’ai commencé, mais que je ne vais pas finir car jsuis surprenante!

 

***

La confiance en soi c’est comme la confiture… ah non, rien à voir c’est plutôt comme le miel.

 

On n’aime pas ceux, qui ont l’assurance d’un lapin devant les roues d’un camion lancé sur une voie express dans le Nevada à 4h45 du mat’. C’est pas glamour, ce n’est pas bandant, ce n’est pas excitant… Je participe d’ailleurs à ce fascisme en sélectionnant et en aimant toujours plus, les gens sûrs d’eux. Enfin ceux qui font genre hein, parce que tu réalises très vite, en fréquentant ces personnes, qu’en fait elles sont comme vous et moi, hystériques face à un comédon disgracieux qui surgit pile le soir où elles doivent baiser Laetitia Casta.

 

Je plains/fuis ceux qui te sortent« nan, j’ose pas » « non c’est la honte », « t’es en retard ? Je vais rester SEULE en terrasse ?? Mais j’ai peur ». Associerais-je le manque de confiance en soi au manque de débrouillardise et d’indépendance : Oh oui. Mais je ne juge pas, pour la simple et bonne raison, qu’avec souvent un manque de perspicacité tenace, les autres voient en moi, une fille solide, fière et confiante.

 

Laissez-moi juste le temps d’un mouhahahahhahahahahha. Voilà c’est fait.

 

J’ai peur. J’aurais toujours peur qu’on me trouve grosse, ridicule, sans talents. Je suis de celle qui ont le complexe du « mais va-t-on un jour se rendre compte de l’imposture que je suis ? ». Le seul moment où je suis dans l’assurance, c’est professionnellement, mais c’est parce que ma réserve de shockobons est en survie à cause des mois difficiles, alors je bosse, je me vends, j’essaie la compétence. Au-delà de ça, que nenni.

 

Par contre je sais vachement faire semblant, un peu comme beaucoup de gens que je connais, rois de la fake-assurance.

 

Allez gratos 5 astuces que j’ai testées pour faire genre, jsuis bien dans mes pompes.

  • Trouvez un truc sur lequel vous êtes plus balèse que les autres, soignez cet atout et mettez le en avant. Ca peut être tout et rien comme les cuticules (oui, mes cuticules sont belles, j’aurais pu être mannequin de cuticules, si les cuticules avaient eu des cheveux…).
  • Ecoutez les autres parler (pour de vrai) et rebondissez quand ils ont terminé par une question sur la personne. Résultat : « c’est génial de parler avec toi et si tu venais prendre un dernier verre chez moi ».
  • Quand je suis gênée je m’imagine toujours mentalement que ça pourrait être pire, genre en rencontrant le père du fuckin prince je me suis dit « imagine tu réalises que c’est aussi ton père». Du coup ca va mieux et on se détend.
  • L’humour c’est toujours bien pour aborder quelqu’un, mais point trop n’en faut, je suis experte en lourdeur et j’ai eu beaucoup de fail à cause d’un « Hou il fait chaud dans ce bar, on se met à poil ? »
  • La gestuelle est un point capital de la fake assurance, on marche la tête haute, on regarde les gens dans les yeux, on n’a pas peur, même qu’on est un super héros, même que traverser une salle de resto en talons alors qu’on ne sait presque pas marcher avec… Pas peur, on est des diiiingues. Et pour se mettre la pression on se force en se défiant intérieurement (je le fais toujours) « si tu le fais pas, tu vas mourir étouffée, coincée dans un ascenseur avec un dauphin très prétentieux qui chantera du Christophe Maé».

 

***

Bon sinon, je vous l’ai peut être pas dit mais il me manque ce con. Lui et sa p’tite moustache de Hulk Hogan. Vous croyez que je lui manque ? Vous pensez que quand il ferme les yeux il pense qu’il devrait m’épouser et me kidnapper pour vivre dans un château sponsorisé par HBO, M&M’s et Louboutin. Vous pensez qu’il sait que s’il rentre sans un cadeau je vais bouder, lui couper les ongles de pieds dans la nuit, et lui colorier les dents en noirs pour me venger ?

 


12/07/2019
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