Pépette Show

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Sexe


Comment séduire un homme ?

Quand on oscille entre désespoir, envie irrépressible d’être câlinée dans un pyjama en pilou-pilou avant la chute des premières feuilles et une dangereuse frustration sexuelle… On a tendance à croire que séduire un homme revient à lui mentir. On se transforme donc en reine du tunning, vous mangez des pavés de rumstecks de 500gr, vous buvez des litres bières et êtes soudainement pour la liberté sexuelle dans le couple et contre le dialogue. (Attention de la misogynie s’est glissée dans la précédente liste). En gros vous en faites des tonnes et devenez la femme idéale, un curieux mélange de meilleure pote, de mère et de catin.

S’inventer une identité, c’est le petit bain de la séduction car nager dans une piscine où l’on a pied avec une bouée en forme de dauphin c’est pas du jeu. Puis pour garder un homme, il faut être soi… Assumerez-vous toute votre vie de lui avoir dit lors de votre premier rendez-vous : « Nan mais attends moi le foot c’est vraiment ma vie, c’est simple j’a-doo-re ! »

 

Une séductrice, une vraie, sait se faire désirer pour ce qu’elle est. Et c’est là un art très délicat, car si par excès vous vous la jouez « Je te préviens je suis une chieuse, c’est comme cela et pas autrement. Puis les chaussettes sales et ta mère en pension, n’y songe même pas avec moi Pépère » il n’est pas dit que vous trouverez le bon, à moins que le bon soit un être soumis, qui aime les fouets et léchez vos talons dans des positions humiliantes.

 

Le tout est donc de trouver un juste milieu. Mise en situation : On vous présente un homme en soirée, appelons le Nicolas (au début je voulais mettre Léo, mais le garçon de l’exemple doit être majeure, alors ça marchecoloc’ de l’hôte. En gros vous ne savez rien de lui à part que c’est un homme (bière + chaussures moches+ chemise Célio+ after shave= homme). Voici 5 niveaux d’assauts pour qu’il en veule pas). Nicolas est le meilleur pote, du plus de vous (à éviter s’il ne vous plaît pas vraiment) :

 

- Niveau débutante : vous êtes de celles qui bafouillent, qui gaffent quand un mâle vous drague et vous plait ? Tentez le sourire silencieux. Tête-à-tête au milieu d’une fête, la musique est forte et un dialogue impossible essaie de s’instaurer comme les fesses de Beyoncé dans un slim. Un sourire : simple, efficace, à porter de toutes (sauf des édentées). Un sourire sympa, un qui traduit le simple fait que parfois il ne faut pas de mots. C’est l’étape du « je lui fais sentir que là tout de suite je suis bien en sa compagnie ».

 

- Niveau intermédiaire : vous faites partie de ces femmes qui sont capables de décrocher deux mots en face de bellâtres, vous charmez mais vous êtes encore intimidée, le genre qui rit nerveusement. Sache- le, c’est charmant mais ce genre d’attitude en dit trop long sur vous. Une bonne séduction c’est comme un soufflé, ça met longtemps à s’échafauder et dans les premières minutes faut pas se louper. On désamorce la situation délicate du « on est ici, exactement à ce moment là, pour savoir si plus tard dans la soirée ou la vie, on va vivre un truc ensemble ». On détend l’atmosphère en posant des questions. Les hommes sont comme des fils uniques âgés de 6 ans : ils adooooorent qu’on s’intéresse à eux. Faites-les parler, se dévoiler. C’est simplement idéal pour se faire une idée de la bête en face de vous. Pour ne pas subir non plus le monologue interminable de Monsieur, rebondissez sur le sujet qui semble être la base d’un point commun. Un point commun facilite grandement le rapprochement. Le rapprochement facilite grandement le coït. Le coït facilite grandement le rajeunissement de la peau. CQFD.

 

- Niveau détendue : Il ne faut jamais sous estimer l’humour et ses bienfaits dans nos tactiques d’approches. L’humour ce n’est pas une blague de cul racontée au premier rendez-vous et entendue le soir de Noël par un tonton Jean bien en forme. L’humour est une forme d’intelligence, derrière laquelle on peut tout planquer : kilos en trop, gêne, drague. Vous n’aimez pas danser ? Expliquez que vous ne vous produisez que devant un public de 80 000 personnes, c’est ça, ou rien, vous êtes une pro ! Vous êtes trop apprêtée et maquillée pour cette soirée qui s’avère finalement être un squat de potes à la cool ? Ironiser sur cela en sortant un « oh j’ai pris ce qui me venait sous la main, le maquillage, je suis née avec… Je sais, je suis chanceuse » et riez. Quand on rit, les gens vous suivent… Saufquand on fait un bide comme Arthur lors de son dernier show. Mais il a essayé au moins.

 

- Niveau exploratrice : Il est temps de voir ce que Monsieur à sous le capot (ceci est une métaphore, je n’ai pas pour habitude de parler comme un routier texan). Tentez le rapprochement physique. On se frôle, on lui ressert un verre en lui prenant des mains son gobelet. Juste pour le contact. D’ailleurs quand c’est l’heure de l’impact, c’est aussi l’heure de le regarder droit dans les yeux. Alors, je sais c’est dur et intimidant, mais forcez-vous à le faire grâce à une technique de manipulation mentale genre « si je le fais pas, je vieillirais mal, j’aurais une verrue sur le nez, je sentirais le chat de campagne et l’unique but de ma vie sera de rencontrer Jean Luc Reichman ». La règle d’or : Si vous faites un pas vers lui, il doit en faire deux. La vie est injuste, l’homme est celui qui doit fournir le plus d’efforts, mais ne vous inquiétez pas, un jour vous porterez peut être son enfant et là, c’est vous qui allez fournir le plus d’effort. Un pas contre une épisiotomie… L’homme reste toujours gagnant au jeu de l’amour.

 

- Niveau experte : Alors là ma cocotte, c’est pour la pouliche de compétition ce niveau là. Je tiens à préciser, qu’être une « experte » n’est pas synonyme de « professionnelle ». Draguer un homme qui nous plaît c’est sain, le faire de façon effrontée, ça peut être sexy. Être cataloguée fille bradée qui repart avec un mec au bras à chaque soirées… ça, comment te dire ma chérie… enlève un peu de mystère. Une vraie séductrice, c’est une fille honnête. C’est une fille qui au milieu d’une conversation passionnante avec ce qui s’approche d’être le spécimen parfait du prince charmant va le couper par un « tu me plais ». ca a de quoi en émasculer plus d’un je sais, mais après tout, être déstabilisé est une position très agréable. Quand un homme te gonfle, tu lui dis… L’inverse doit être aussi évident.

 

Voilà tout est dit. Enfin je n’ai pas précisé qu’il faut toujours être impeccablement épilée, que les dents ça se brosse trois par jour, comme la langue et qu’un regard sexy ne vaut rien s’il est surmonté de deux épais duvets broussailleux.

 


30/08/2019
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Le blues post-coïtal

Pose ton mouchoir… oui tu es propre, peut être en aurais tu besoin, pour essuyer cette fois ci une larme. Nan tu n’es pas une fillette, tu ne vas pas chialer, puis il y a quelques minutes tu étais le dieu des dieux, le vice incarné, pendant que tu pilonnais ce joli petit tas de nymphettes. Puis tu as ouvert les yeux, t’as choppé le mouchoir, tu t’es occupé de toi. Seul. T’aurais préféré prolonger le plaisir, mais la petite russe que tu t’es préfabriqué est allée trop loin, t’as joui et maintenant t’es vide, t’es seul. Tu es une victime : celle du blues post-coïtal.

 

En vadrouille sur Youporn pour… me documenter dirons nous, j’ai pensé aux milliers de connectés qui étaient là pour trouver du plaisir comme moi, enfin moi, je travaillais bien sûr. Depuis longtemps, j’avais envie de parler de ce petit mal être que certains ressentent immédiatement après l’éjaculation. Je parle d’hommes, car je n’ai eu que des témoignages d’eux. Je sais que c’est plutôt courant et classique mais je trouve ça joli, un ptit mec qui vient de jouir et qui du coup est un peu triste. L’homme qui est dans ton lit, vient de s’éclater avec toi, mais maintenant il est froid, distant et malheureux… pourquoi ?

 

Quatre causes fréquentes :

 

1. Post masturbation (ne concerne donc pas le partenaire)

Bah oui, ça semble logique, t’es seul, t’as envie de jouir et tu te masturbes, selon moi, pour les mauvaises raisons : te vider. J’ai toujours pensé que de se branler sans aimer ça, du faute de mieux, n’atteignait jamais des records d’adrénaline. C’est dimanche soir, t’as pas de meuf (sur second life ça compte pas). Tu pars dans un délire, de nymphomanes américaines, en séjour à Paris qui te croisent et se jettent sur ta queue, sans même avoir demandé ton prénom (les américaines, c’est bien connu, ne sont pas polies). Tu jouis, très vite. Tu ouvres les yeux elles sont déjà parties. Notre animalité surdéveloppé pendant un coït (même manuel) se barre et se laisse bouffer par notre raison, qui parfois est un juge rigide et pervers, elle te siffle : « Regarde toi pathétique jeune homme, dans ton lit Spiderman à fantasmer une vie sexuelle alors que tu n’en a pas (ta main droite ne compte pas) ».

 

2. Le mauvais coup/le coup coupable

Il y a quelques jours, un pote est venu boire un des verres à la maison et m’a dit :

- Tu sais ce que fait une femme après l’amour ?

-Elle gêne…

C’est bien sûr de l’humour (ahaha -_-), mais au final, pas tant que ça. Beaucoup d’hommes ont besoin, une fois leur coup tiré, d’être seul. J’ai même couché avec un mec qui m’avait prévenu avant, qu’il voulait que je parte vite après parce qu’il ne se sentait jamais bien dans ces moments là. La culpabilité cause souvent ce blues, elle survient aussi par exemple quand on trompe, retour à la réalité avec un gros « Merde, qu’est ce qui m’a pris de baiser sa meilleure copine, merde !??!! ». Et oui, les hommes ont un cœur, même s’il n’aime pas tous le reconnaître, baiser avec une inconnue, se vider, ce n’est pas toujours rassurant, ni même joli. On devient triste, parce que tout le monde sait que les one shot c’est sympa… De temps en temps. Je pense que le nirvana on l’atteint avec quelqu’un de … spécial. Il y a aussi ceux qui sont dégoûtés d’avoir vidé leur cartouche pour une étoile de mer. Failed.

 

3. La baise émotionnellement merveilleuse

Ouais, vu d’ici on dirait une vraie catégorie de gonzesse et je peux même confesser qu’il m’ait arrivé d’avoir une larmichette de bonheur tellement l’orgasme était bon, tellement la connexion était forte… Mais je devais avoir coupé des oignons avant jsuis pas une nana ! Et comme après chaque sensation forte, on a le coup de blues du « Encore, encore ! ». Particulièrement chez les femmes, ou les gay d’ailleurs, qui sont pénétrés et donc après avoir été remplis, se sentent désertés. C’est vraiment pas le moment que je préfère, le « je me retire ». Parce que t’as beau être une grande fille, pas toujours très romantique, l’idée de ne faire qu’un c’est chouette. (C’est « chouette » mais quelle gamine !).

 

4. La baise de couple qui a des soucis.

Quand on laisse ses soucis au pied du lit, entre la boîte de capote et le lubrifiant, on les récupère ensuite. Et c’est d’autant plus violent qu’on se les prend violemment en pleine gueule. Ca peut être des soucis externes au couple (boulot, métro, vaporetto) ou directement liés (rupture imminente, dispute). Souvent on me dit que la baise post engueulade est super, mais si elle est bien, c’est à mon avis, parce qu’elle permet de fuir. Le sexe n’est jamais qu’une solution de court terme.

En l’occurrence, quand on est triste, ce n’est pas sans raisons et je crois qu’il est sincèrement utile de se poser la question : pourquoi je me sens mal alors que je viens de jouir ? Le nier et enfouir le problème n’est pas sain.

C’est important pour toi ET pour ton partenaire car il n’y a rien de plus désagréable et violent qu’un mec vidé et triste. Et puis ce n’est pas super flatteur nom d’une flute en bois !

Petit conseil de dernière minute aux nanas : n’allez pas faire chier votre copain directement après hein, laisser le bader un coup et aborder le sujet en douceur quand il a vraiment pris le temps de se taire.

 


02/06/2019
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Peut-on rester ami avec son ex ?

Il existe quatre catégories d’êtres humains: Les hommes, les femmes, Chuck Norris et les ex (les biactchs ne comptent pas, pour moi ce sont des déesses).

 

J’ai été élevée dans un environnement où il y avait beaucoup d’ex, ma maman, s’étant mariée trois fois, mon père deux, mon beau-père deux fois aussi… Pour résumer, je suis la fille de l’ex de ma mère. Quand elle était mariée avec mon père, elle avait eu un premier enfant de son ex. Et encore aujourd’hui, elle appelle l’ex femme de son mari: Madame Ex. (Je sais ça fait beaucoup de “ex” dans le texte, mais rassurez vous je vais pas me taper Sarkozy).

 

Personnellement, j’ai toujours aimé garder de bon contacts avec ceux qui jadis partageaient ma couche, ce ne fût par toujours facile (jsuis une femme à connard ou une conasse), mais en ce qui concerne mon dernier fiancé, Florient, l’amitié était telle entre nous qu’il ne pouvait pas en être autrement. Notre relation peut gêner, interroger, on est plutôt de la famille “j'm’en tamponne les steacks”. En revanche ma position est très délicate, la combo ex fiancée+meilleure amie fait de moi la fille qu’on a peur de rencontrer quand on sort avec lui. Du coup j’ai quelques conseils au ex encore hyper présent, quand la “nouvelle” arrive, on essaie:

  1. De lui faire de la place. Dans mon cas, autant demandé à une grosse berline de faire un créneau dans une place réservée à une mini austeen… Imaginez le créneau fait pas une femme… Oui c’est dur!
  2. Ne pas “trop” évoquer les souvenirs passés devant la nouvelle moitié, genre “Hey tu te souviens de notre nuit torride à Marbella, ahahah qu’est ce qu’on avait ri” -_-. C’est un vrai manque de délicatesse.
  3. Ne pas trop en dire sur la personnalité, genre “je le connais il est comme ci ou comme ça”

 

Je suis bien placée pour vous donner ces conseils, j’ai fait les gaffes, essuyé les plâtres pour vous délivrer mon savoir. Si vous adorez votre ex, vous aurez tendance à trouver que la fille en question n’est pas assez fun pour lui, ça aussi ça m’est arrivé et si je peux le dire, c’est que depuis il l’a largué. Mais quand même, c’est mal de juger.

 

Bon et puis, comme dans My Name is Earl, le karma a fait que je me suis retrouvée à la place de la Nouvelle Copine en sortant avec le Fuckin Prince Charmant! Ah! Bah on fait moins sa maligne hein?! Vous vous souvenez de votre rentrée des classes en sixième  au collège St Germain de Charonne, premier jour de classe, tu te vautres dans la cour et tu te râpes le collant, tout ça devant Alexis Nicolas le premier mec pour qui tu remplaceras les points sur des “i” par des cœurs… Tu te souviens? (Ah non c’était peut-être moi). Bref, la même.

 

“Mon poisson” me dit-il, “Si je te présentais à mes parents/mes ami(e)s/mes potes de murge/de baise/de confidence/mon ex”

 

“euh… euh… en même temps?” (Goutte de sueur sur la tempe)

 

Et bien, je peux vous dire que je faisais pas la fière. Au bout du vingtième “Bonbonbon-jour” et un petit rire nerveux “hihihi a une blague incomprise puisque de l’ordre de la private joke,  j’avais atteints le pathétisme de haut vol, celui des grandes occasions. D’ailleurs la première soirée où j’ai rencontré les proches de mon mec, j’ai manqué de me vautrer en m’accoudant (genre jsuis à l’aise quand je vous parle) à un mur qui se trouvait en réalité un mètre plus loin. S’accouder dans le vide vous garantira un max de classe si vous n’avez pas d’équilibre pour rattraper votre bévue. Le pire c’est quand deux ou trois personnes m’ont demandé:

“Ca va?”

 

AAAAAAAAAAAAH Achevez moi!!!!!

 

Bref, Ex, Nouvelle, Meilleure pote, c’est pas facile la vie mon ptit chat. La meilleure solution, reste d’être sympa, ouvert. Mais attention, je dis pas qu’on doit toujours rester en bons termes. Si ton ex s’est tapé ta mère, ta soeur et ta meilleure amie le même soir, dans votre nid d’amour pendant que toi tu crachais tes boyaux à l’hôpital à cause de ta huitième chimio… Je comprends tes réticences hein!

 


29/05/2019
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Tu m'aimes ? Alors va baiser ailleurs !

J’ai longtemps cru, qu’un mec qui trompait c’était un mec qui n’aimait pas… J’ai aussi dans ma vie, cru au Père Noël, à la petite souris et même à Mariah Carey… c’est dire.

 

Mes certitudes, avec l’âge,  se sont envolées comme la jupe de Monica Lewinski devant le bureau ovale.

 

Le corps de mon mec est-il ma propriété, dois-je contrôlé sa vie sexuelle et lui la mienne ?

 

Non, j’ai enfin pu répondre à cette question après des années de pratique !

 

Mon parcours est banal, j’étais une adolescente amoureuse jalouse, mais alors jalouse irrationnelle. Je me souviens précisément de la boule dans la gorge, des larmes qui montent, les poings qui se ferment, et cette rage qui enfle pour… rien. Juste parce que mon amoureux parlait à une autre fille, ou alors qu’il dansait, ou matait dans la rue. Avec le recul j’ai super honte, je me rassure avec la maturité, la jalousie c’est de l’égo mal placé, c’est de la peur, c’est un manque de confiance en soi et en l’autre. Puis après tout, un type qui te largue pour une autre, ou même qui te trompe, ça n’a de dramatique que le sentiment de déception.

 

Du coup aujourd’hui je ne supporte pas de voir un mec castré par sa copine. Exemple, j’étais à une soirée et je parlais avec un garçon, plus ou moins charmant, je m’en tapais un peu, on bavardait seulement et c’était bien. Là arrive sa copine, super belle, mais super flippante qui lui a agrippé le poignet en disant « bon, tu viens ». Bonjour, pas d’excuses pour nous avoir interrompu, elle n’aurait pas eu une gaine de contention elle lui aurait pissé dessus. Je n’avais RIEN fait messieurs les jurés, je lui aurais senti le cul en remuant la queue jdis pas…

 

C’est pareil pour les hommes, qui te mettent la main sur l’épaule en te demandant « ça va mon amouuur ? »en se frottant. Juste parce que tu rigoles avec Edouard Baer. Putain allo, je suis avec Edouard Baer, peux tu me donner le sentiment 5 minutes que je suis libre, que je pèse 42 kilos et que la nuit est à lui, moi, et à sa Cadillac prête à nous emmener à Katmandou pour le petit dej ?

 

Bref, un rapide bilan avec mes amis, m’a fait réaliser que 99 % de mon entourage a déjà trompé son partenaire sérieux (dans le passé hein, flippez pas les copains). Je ne connais qu’un OVNI, un superman de la fidélité. Les autres brûleront avec moi en enfer, abstinents, avec  Christophe Maé en fond sonore et l’obligation formelle de manger pour l’éternité du fenouil et de la salade (sans sauce) (j’ai une vision très personnelle  de l’enfer).

 

Aujourd’hui, j’assume, oui, j’assume d’être folle amoureuse et libre. Libre de ne rien faire avec d’autres, parce que concrètement c’est ce qui arrive en ce moment, mais libre aussi, de m’offrir une nuit de folie, si je veux, avec qui je veux. Personnellement je dois vous avouer, que quand j’aime, j’ai pas forcément envie de ça. En revanche, flirter oui ! Avec un mec jaloux je ne peux pas m’en sortir. C’est contre nature chez moi de promettre de :

Ne plus faire de clin d’œil à un autre que lui

Ne plus faire le coup du sourcil

Ne plus embrasser un homme ou une femme si j’en ai envie

Ne plus casser des objets sur mon passage

etc…

 

Alors mon mec, il fait ce qu’il veut de son corps, de sa queue. Je n’ai pas à lui imposer de ne toucher, n’embrasser, baiser que moi. Ce ne lui ressemble pas, ca ne me ressemble pas. Et je peux vous dire, que ça n’a rien à voir avec l’amour, on est seulement honnête. Alors en un an ça ne nous est pas arrivé d’aller voir ailleurs, mais on a le droit. S’il est avec moi, il n’y est pas contraint et j’aime ça.

 

Pourquoi brider son mec quand il matte une déesse ? S’il est en déplacement, qu’il rencontre une bombe qui veut le sucer… Vais-je lui jeter la pierre en lui disant : « Quoi, mais tu n’as aucun respect pour moi ?».

 

Qu’est-ce-que cela à avoir avec moi d’ailleurs ? En quoi ça prouve que je ne suis pas la femme de sa vie ?

 

Avoir confiance en quelqu’un c’est savoir que ses choix ne sont aucunement des décisions pour me blesser, mon mec est grand, lui interdire ou pas l’accès aux autres nanas ne changera pas le cours de notre couple, s’il m’aime de tout son cœur, il restera et si une pipe le fait me quitter… on n’était pas fait pour être ensemble.

 

Si le fuckin prince couche demain avec une fille, qu’il rentre, qu’il me regarde et qu’il me dit : « Putain mais qu’est-ce-que je t’aime !» je serais comblée. Ce qui compte c’est qu’il m’envoie 36 mails en trois jours parce que je lui manque, ce qui compte c’est que ce phobique de l’engagement me dise des choses qu’il n’avait jamais dites».

 

Avec moi, il a le droit d’être lui, avec ces vices, son caractère. Au début, le soir de notre rencontre, on s’est avoué (bourrés) nos pires vices, nos plus grandes hontes…On n’a pas voulu jouer à la personnalité de façade, celle qu’on sort tous pour se faire aimer comme les mecs qui te sortent « Hum, moi, oh oui je suis de gauche keuf keuf un vrai ptit anarchiste avec des autocollants sur ma pétrolette et tout » en planquant discrètement leurs cartes UMP dans leurs poches.

 

J’ai rien contre la droite hein, ni contre les mecs à mèches, les versaillais, et les pulls autour du cou, ou le golf, ou les chaussettes blanches. Chacun fait ce qu’il veut!

 

Rien ne nous force à rester ensemble et c’est joli. On vient de décider de vivre ensemble, ça me prouve une chose : On peut être heureux, amoureux et libre, ça fait du bien de grandir parfois.

 


03/10/2019
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Anal...yse

Et oui, il fallait bien un jour que j’aborde l’étroit sujet qu’est la pratique du sexe par voie non-procréatrice, la voie du péché, la voie du mal… La sodomie, mais pas que ! Hier j’ai passé ma journée à interroger des potes et des proches (quelle merveilleuse amie je suis là) sur le rapport qu’ils entretenaient avec leurs anus. Et bien je ne fus pas du tout surprise d’apprendre que c’est une zone complètement oubliée. L’anus c’est un peu le clitoris d’il y a 30 ans, une inconnue dont on a ouïe dire par tante Jeanne la dévergondée toujours pas mariée qu’elle était un terrain de jeu des plus agréables. Oui mais aujourd’hui encore, on est en panique comme devant Tonnerre de Zeus au Parc Astérix, on ne sait pas trop si on a envie d’y aller…

 

Partie UNE : Les femmes et la grotte inexplorée

 

AHHAHAHAHHA quel titre de vieux manuel de sexologie des années 80′ ! Époque où l’aisselle bouclée chez la femme était encore acceptée. Je crois qu’aujourd’hui c’est passible de prison un tel affront pileux…

 

Pour parler franchement, la sodomie n’est pas une pratique courante, banale et acceptée. Tout d’abord, ce sont les statistiques qui me l’ont appris, car moins de 15% des femmes l’ont testé au cours de leur vie.

 

Mais je dois vous avouer que mon entourage-girl crew m’a confirmé cela. Alors qu’on subit l’épilation au laser, les régimes à base d’ananas uniquement et les tortures de chaussures faites pour des pieds atrophiés de Geisha… L’anal ça ne tente pas plus que ça, on flippe. J’ai eu pas mal de « ouai bon une fois comme ça pour tester, mais sans plus ». Comme si la pratique en elle-même, sorte de sexe de l’extrême pour le commun des couples, se suffisait d’une fois. « Un jour on a testé mais j’ai eu mal », « jamais par là, ça fait mal, ça fait rien», « c’est un endroit gênant, humiliant, peu hygiénique ». J’ai entendu tout cela. Il faut peut être que je vous explique que si je m’intéresse au sujet aujourd’hui, c’est que longtemps pour moi la sodomie était liée à une pénétration douloureuse, sans plaisir, un brin humiliante donc excitante, mais en aucun cas une pratique courante ni même agréable.

 

C’était avant. Avant qu’il joue avec son sexe ultra lubrifié sur mes fesses. Pour faire monter le plaisir. Suivi d’une douce, une lente pénétration. Une sensation inédite, une excitation incomparable… J’ai totalement perdu le contrôle ce qui m’a aidé à d’abord ne sentir aucune gêne, douleur et au contraire d’être éligible au fameux : orgasme anale. C’est une expérience hallucinante de croire qu’on connait son corps et de réaliser qu’on avait complètement négligé ce champ des possibles. Et pendant les va et vient complètement fou de mon (merveilleux je dois l’avouer) amant, je me disais que ce plaisir je ne le bouderais plus. En en parlant autour de moi (pas à ma boulangère non plus, je suis nouvelle dans le quartier on va y aller gentiment) je me suis rendu compte que ce n’était vraiment pas courant.

 

Bref, encore une fois, en guise de conseil, mon expérience. J’avais tenté le truc plusieurs fois sans résultat. Mais la combinaison : lubrification, détente, jeu, découverte a élargit ma vie sexuelle de façon significative.

 

Je continue l’exploration avec le plaisir immense d’avoir de nouvelles idées dans ma boîte à jeux…

 

Partie DEUX : Un homme, Un doigt, un Tabou

 

Ca pourrait être le teaser d’un jeu Ravensburger pour Noël, mais non. Je choisis de mettre les pieds dans le plat ou le doigt précisément sur le problème : comment aborder avec un mâle le sujet « Finger in your ass » sans qu’il se sente :

- Menacé (douleur)

- Homosexuel (anal=gaypride)

- Emasculé (pénétration=intrusion)

- Gêné (après le retrait du dit doigt)

 

Ce n’est vraiment pas facile. D’un point de vue purement anatomique le point G des hommes se situe près de la prostate, endroit que tu atteins si tu es proctologue ou si tu es une fille aventureuse qui « ose » (espèce de Punk) aborder LE sujet. Beaucoup d’hommes interrogés me diront : « nan mais je comprends, ça doit être cool et tout, mais je ne sais pas, c’est pas mon truc »… Enfin ils se doutent probablement que de se faire fouiller l’anus par une biatch french-manucurée c’est pas ce qu’ils avaient en tête quand ils l’ont vu danser sur American Boy. Pourtant ceux qui ont testé l’ont adopté de suite. Personnellement j’aime les hommes qui n’ont aucune gêne dans le sexe, je trouve bien sûr touchant le timide « je crois que je me sentirais gêné si… » mais en terme de sexattitude celui qui te sort « attends, mais moi j’adore ça qu’on me fasse jouir, tous les procédés sont bons » je le trouve fuckin hot. En gros c’est encore une question de cap, ceci dit si je savais mon clitoris placé derrière mon tympan, je n’hésiterais pas une seul seconde à m’enfoncer douze coton-tiges dans l’oreille… Je suis curieuse et je n’ai pas envie de passer à côté de… Mais surtout je me demande comment dans cette ère civilisée qu’est la nôtre, les hommes ont encore des panneaux de sens interdit. Je sais que toutes les filles ne proposent pas ça au menu. Je sais que l’anal encore une fois ça sonne comme une pratique extrême, pourtant l’excitation et le plaisir sont paraît-il juste incroyable pour les hommes dans cette zone là. Et je me dis qu’ils sont des milliers à louper ça par peur, appréhension, manque de curiosité… C’est dommage.

 

Je ne pense pas ceci dit qu’on doive mettre le sujet sur la table de façon frontale. Pendant le sexe, il faut jouer avec la zone pour faire comprendre que. Ne pas y aller sans prévenir (après tout on n’entre pas chez les gens sans frapper) du coup Nadine de Rotshield serait d’accord avec moi pour dire qu’un doigt dans l’anus est un geste de plaisir, mais qui ne se dispense d’aucune politesses d’usage :

- Le doigt se doit de former un crochet pour justement atteindre la prostate et donc la zone orgasmique

- Le doigt se doit d’être ferme

- Le doigt se doit d’être lubrifié

- Et si c’est la première fois, choisissez un moment où vous pouvez faire deux choses en même temps (c’est génétique, les femmes en sont capables). Pendant une fellation par exemple…

- Soyez excitées et pas « médicales » dans vos gestes.

- Lavez vos mains avant de passer à table c’est Nadine qui l’a dit…

 

Bon mes petits chats, j’ai soulevé la.… Bref, aujourd’hui j’ai abordé un thème qui ne manque pas de faire réagir, notre vie sexuelle, enfin celle qu’on nous vend manque un peu de piment. Elle manque surtout de sincérité et je suis dans cette démarche là avec ce blog, parler de tout sans rougir. Donc je ne me suis pas privée, j’espère qu’on pourra continuer ce que j’ai amorcé dans cet article en discutant via les commentaires : la sodomie, le touché rectal… Tabous ?

 


13/09/2019
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