Pépette Show

Je crois que ce doit être le dossier n°12014 de  Biba et devant les cases:

je ne m’y attendais pas

Je suis dans la merde

Je l’ai pas vu venir

Je vis une chose merveilleuse

J’ai peur Putain

C’est bon je coche plutôt deux fois qu’une. Ouai, parce que le fuckin prince charmant et moi à la base c’est une histoire de fesses. Une attirance juste démente qui perdure une fois l’orgasme atteint. Une histoire banale à la base, une fille, un mec, on sympathise, on s’attise… Ça se termine dans un lit, avec une drôle de sensation qui lui aurait valu le surnom de “Fuckin’ bon coup” sur ce blog. Oui mais il n’y a pas eu que ça.

Souvenez vous je suis une grosse phobique de l’engagement, mais pas une “assumée” puisque d’aussi loin que je me souvienne (le CP) j’étais déjà en couple.

Je sortais d’une relation plus qu’établie au vu de la bague de fiançailles qui orne bizarrement encore mon doigt (pour ma défense cette bague je l’aimeuh et c’est dur de m’en séparer). Je voulais quelque chose de léger. On se voyait, on baisait, c’était juste trop bon, juste si bien. On bavardait beaucoup, on se marrait aussi et de temps en temps on sortait avec des potes communs. Jamais on ne s’embrassait devant eux et à la question: “vous sortez ensemble?” il y avait une grimace commune de notre part “naaaaaan“.

Quand il y a le sexe, la complicité, l’échange, le fun, le partage. Quand on se tient la main, qu’on s’endort dans le même lit, qu’on se sourit au réveil, qu’on s’envoie des textos ridicules c’est marrant de se la jouer: “ouai on est que des amants hein, on ne va pas se remettre dans une galère couple, responsabilités toussa toussa” Mouhahaha, mon petit côté cynique aurait bien ri de loin. J’aurais dit: “Alors eux s’ils ne tombent pas amoureux je perds mon surnom de cupidon dans l’heure”. Je me souviens de m’être dit (et de l’avoir affirmé devant un témoin de sexe féminin et roux): “Nan mais jamais de la vie je pourrais tomber amoureuse de ce mec. Bon certes il est beau, sexy, chaud, intelligent, talentueux, drôle, gentil. Certes il m’a ramené des croissants au lit, bon je suis d’accord pour dire que de le voir me fait un bien fou, mais attends queuwa je sors d’une relation, ce n’est pas pour me remettre en selle direct. Je veux être célibataire et profiter“.

Mouai. Du coup j’ai eu d’autres aventures. Le truc c’est qu’elles m’ont fait réaliser une seule chose les putes, Fuckin’ prince me manquait. Je me suis tue. Je ne lui ai pas dit et j’ai continuer le “hahahaha trop trop trop bien d’être juste amant youhou“. Puis je luttais intérieurement pour ne pas me rendre à l’évidence: je l’aimais. C‘est à ce moment là que mon cher comique d’amour que l’on va appeler Amine pour protéger sa notoriété super énorme, m’a dit “Aïe Navie, t’es dans la merde, tu vas t’attacher”. Meuh nan!

Le fuckin’ prince charmant est rentré d’un voyage pro. Il m’a dit au téléphone qu’il fallait qu’il me parle. Merde, c’est pas bon ça, comme je suis plutôt du genre à imaginer le scénario le plus atroce, je m’étais limite préparée à ce qu’il m’apprenne qu’il couchait avec ma mère et qu’il était le père du truc qu’il y a dans le ventre de la dame qui est au ministère de la justice, on la nommera Amina Datu pour proteger sa notoriété.

Quand il est rentré on a parlé de tout et de rien. Mais moi dans ma tête je m’imaginais juste ma réaction face à son futur terrible aveu genre: “héhé ya pas de soucis mec!” une tape dans l’épaule et c’est bon. Puis on a fait l’amour. Vous savez ce moment magique qu’on appelle communément la “pénétration” et bien moi mon mec c’est ce moment là qu’il a choisi pour me dire “je t’aime”. Il y en a qui vont trouver ça niais (montrez-vous que je vous botte votre petite race de cynique) mais moi j’ai trouvé ça magique. Surtout qu’on est pas tombé dans le mièvre et qu’ensuite on a fait ça comme des bêtes sauvages… On ne se refait pas.

Oui on est donc tombé amoureux. Même que j’hésitais à en parler ici rapport aux commentaires un peu rude sur ce billet. Mais après tout, je comprends que ça énerve, c’est vrai, les princes ont toujours été jalousés…

Ce que j’aime bien avec lui, c’est que quand il conduit en rase campagne et que je le regarde amoureusement, il y a une vache en arrière plan qui défèque comme si elle avait mangé au mexicain d’en bas de chez moi. Il y a toujours un détail qui déniaise le tout. Cette image est restée graver, je suis suffisamment dinde pour me cacher dans mes cheveux quand il me dit “merde t’es trop belle” mais je sais avoir assez d’humour et de recul pour dire: “Si je nous croisais à ce moment-là je gerberais devant autant de minauderies”.

Je suis tombée amoureuse délicatement, c’est joli. Bon du coup il a découvert que j’étais un peu barrée, mais ça n’a pas l’air de lui faire peur. Hier j’étais dans le dressing et je chantais cette drôle de chanson d’Isabelle Adjani “Petit pull marine, piscine”. Mais je la chantais en imitant Jane Birkin…Oui parce que comme toutes les filles, je crois que je l’imite bien. Jm’enflammais et je l’ai entendu rire, je me suis dit, si ce mec t’aime comme tu es, si tu n’as pas besoin de jouer un rôle de sexy bitch pour lui plaire, tant mieux, parce que je prends sincèrement mon pied à évoluer de façon naturelle. Du coup ça ne m’empêche pas d’être une bitch, oui, mais une sincère. Le fait que j’improvise des chansons sur l’idée que c’est trop trop bien de préparer du chocolat épais en regardant Monsieur Manhattan (ce qui donnait pour les curieux: “han c’est trop trop bien de préparer héhé un chocolaaaaaaaaaat épais héhé en regardant lala Monsieur Manhattan lalalla” une âme d’auteur compositeur je sais) ba lui il se contente de me regarder bizarrement alors je me sens bien. Lui son truc c’est de danser tout nu. Ah oui il me force à reparler de ses performances sexuelles au cas où il y avait Laetitia Casta dans le coin: donc je réitère, OUI c’est une bombe. Le genre mâle dominant qui râle, qui grogne, qui agrippe, attrape et te laisse au bord de l’évanouissement (véridique la tête qui tourne, le nord qui est au sud) après. Il est chouette, vraiment. Même qu’un jour je vais le laisser écrire un article ici.

Mais j’aurais censuré ses dires avant toute publication, j’ai une réputation, ce n’est pas comme si j’étais du genre à vous raconter mes gros moments de loose.